Impacts socio-économiques de la crise de la COVID-19 sur les ménages en République Démocratique du Congo
5 itérations de l'enquête entre août 2020 et février 2021
RÉSULTATS CLÉS
La vulnérabilité des ménages congolais s’accentue avec le choc de la seconde vague de COVID-19, qui conduit à une hausse du nombre des ménages rapportant une diminution de leurs revenus comparativement à la situation précédant la pandémie.
des ménages ont déclaré une baisse de leur revenu par rapport aux niveaux d'avant la pandémie en janvier 2021. Il s'agit d'une augmentation par rapport à 47% des ménages qui ont déclaré que leur revenu avait chuté en novembre 2020.
En moyenne, près de 75% des ménages à faible revenu ont déclaré une baisse de Janvier 2021, par rapport à avant COVID-19.
Pour 58% des ménages interrogés, une baisse de la performance des entreprises ou la fermeture temporaire de leur lieu de travail a été la principale raison de la baisse des revenus des salariés.
Il n'y a pas encore eu d'augmentation significative des prix à la suite de la deuxième vague.
des ménages ont déclaré que les coûts avaient augmenté en janvier 2021 par rapport à avant la pandémie. Il s'agissait d'un niveau similaire à celui observé en novembre 2020. La nourriture et l'eau restent les dépenses les plus importantes pour la plupart des ménages.
Une tendance inquiétante est que les coûts semblent augmenter dans le Nord et Sud-Kivu. 50% des ménages ont déclaré des dépenses plus élevées qu'avant la pandémie, contre 29% en novembre 2020.
Les données globales suggèrent que même s'il peut y avoir une certaine inflation des prix des produits et services de base, c'est moins grave que lors de la première vague de la pandémie.
La perturbation des revenus et de l'inflation observée en 2020 a réduit la santé financière globale de nombreux ménages.
De nombreux ménages savent que les cas de COVID-19 sont en augmentation en RDC. La plupart des répondants pensent que les mesures en place aideront à arrêter la propagation, mais qu'elles ont un prix économique élevé.
À propos de l'étude
Les restrictions domestiques imposées par la propagation de la pandémie de la COVID-19 et le ralentissement économique mondial ont créé un environnement difficile pour les ménages en République démocratique du Congo (RDC).
Les ménages ont donc besoin du soutien du gouvernement pour minimiser les effets négatifs de cette crise. L'objectif de cette étude est de fournir une analyse élaborée grâce à la contribution directe des ménages lors de la phase de collecte des données, afin de soutenir les processus de prise de décision fondée sur des données probantes concernant les effets des décisions publiques prises jusqu'à présent et les mesures supplémentaires qui pourraient être prises pour répondre aux besoins des ménages.
L'étude résulte d’un partenariat entre Élan RDC et Kinshasa Digital. L'enquête initiale d'août 2020 sur l'impact de la COVID-19 sur les ménages a été bien accueillie. Cette nouvelle étude comporte de légères modifications par rapport à l'enquête d'août 2020.D'autres itérations sont prévues (octobre, novembre, décembre, janvier et début février 2021). Elles comprendront des informations sur les ménages de tout le pays sur une base mensuelle afin de comprendre la nature des défis qu’ils rencontrent et leurs évolutions.
Les résultats complets de chaque itération de l'enquête peuvent être téléchargés.
Résultats du sondage
Toutes les 5 itérations combinées.
1.015 personnes ont été contactées pour l'itération n°1 de l'enquête auprès des ménages, qui a été réalisée entre le 31 juillet et le 13 août 2020.
2.200 personnes ont été contactées pour l'itération n°2 de l'enquête auprès des ménages, qui a été réalisée entre le 14 août et le 11 septembre 2020.
2.200 personnes ont été contactées pour l'itération n ° 3 de l'enquête auprès des ménages, qui s'est déroulée du 22 septembre au 13 octobre 2020
2.200 personnes ont été contactées pour l'itération n ° 4 de l'enquête auprès des ménages, qui s'est déroulée du 14 octobre au 26 novembre 2020
2.200 personnes ont été contactées pour l'itération n°5 de l'enquête auprès des ménages, qui s'est déroulée du 12 janvier au 2 février 2021